samedi 29 octobre 2011

Retour aux sources


« Le petit prince s’en fut revoir les roses :
"Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde."
Et les roses étaient bien gênées.
"Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écouté se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose." »

Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince





Si parfois l’amitié pouvait être aussi sincère et aussi simple… Ça ferait moins mal à tout le monde… du pur bonheur en quelque sorte. 
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? 

3 commentaires:

  1. Alala, Le Petit Prince. Un des bouquins qui m'a le plus marqué dans ma vie ; que je peux encore relire et en pleurer.
    L'amitié, ce n'est pas si simple, évidemment. On est déçu, souvent ; trahis, parfois. Ceci dit c'est très dur de vivre sans. C'est Desproges, je crois, qui disait que ce qui définit un ami est justement sa capacité à nous décevoir. Un grand bonhomme, Desproges.

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  2. P.S : si ça t'intéresse de lire le mien, de blog, il faut m'envoyer une adresse mail pour que je débloque une invitation. Mon mail c'est hypo.sarah@yahoo.fr

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  3. Le petit prince, un classique en moment de nostalgie ! J'adore ce livre.

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